Denis Dailleux

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CAMERA OBSCURA at PARIS PHOTO 2014

Paris Photo - Grand Palais - 75008 Paris

Du 13 novembre au 16 novembre 2014 

Stand 48A 

 Nos rendez-vous durant le salon : 

  • Jungjin Lee : jeudi 13 de 15h à 16h 
  • Denis Dailleux : jeudi 13 de 16h à 17h
  • Arno Rafael Minkkinen : vendredi 14 de 13h à 14h 
  • Bernard Plossu : vendredi 14 de 14h à 15h
  • Ingar Krauss : vendredi 14 de 16h à 17h 
  •  Bohnchang Koo : samedi 15 de 14h à 15h 
  •  Masao Yamamoto : samedi 15 de 18h30 à 19h30 
> Infos visiteurs

Exhibition: Du Nil dans mes veines

Festival Influences Egyptiennes #1

Abbaye de Bouchemaine
Quai de la Noë
49080 Bouchemaine (FRANCE) 

Du 12/09/14 au 18/09/14 • Tous les jours de 11h à 19h • Entrée libre

La première ébauche de mon travail n’est pas un choix politique, mais un choix amoureux. Je suis tombé amoureux en Egypte, de l’Egypte. Durant mon premier séjour, je découvrais le plaisir du luxe à l’oriental, les soirées au bord du Nil, la musique, l’odeur des lauriers roses, mais, d’un autre côté, j’étouffais. Je me suis mis à focaliser sur le quartier populaire de la Gamaleya. J’ai découvert les gens, leurs maisons, leurs conditions de travail. C’était Zola. Germinal à la fin du XXe siècle. Des ateliers hallucinants de dureté, des fonderies de métal dans lesquelles se serraient une quinzaine d’ouvriers dans un espace minuscule. Mais, en même temps une camaraderie comme j’en ai rarement connu. Alors que moi j’aurai hurlé ma haine du monde entier, eux souriaient. J’avais des sages en face de moi, des anges et des damnés. Ces ouvriers ont servi de modèles aux plus grands écrivains égyptiens, tels que Naguib Mahfouz ou Albert Cossery. Moi, j’ai eu envie de montrer leur visage. Ceux dont on rit, que l’on méprise, ceux qui n’ont rien mais souvent beaucoup plus que moi, avec ma seule colère pour m’insurger contre leur misère. Depuis mon premier séjour en 1992, ma vision de l’Egypte et de son peuple n’a pas changé. Je continue à m’intéresser aux mêmes personnes. Ce sont elles qui m’importent, ce sont elles que j’éclaire. J’ai choisi de les sublimer par un travail minutieux de mise en situation, de perspective. Chaque personnage, chaque nature morte ou paysage me permet d’assurer ces choix.

Book: Mères et Fils

« Mère et fils » est certainement sa série la plus personnelle et la plus troublante. Avec pudeur et délicatesse, il nous emmène dans l’intimité de familles où l’amour absolu que le fils voue à sa mère résonne comme une ode universellement touchante. Il pose un regard tendre et sans faux-fuyant qui laisse entrevoir les frontières ténues entre protection et domination, tendresse et soumission, qui régissent les rapports mère/fils, et peut-être plus largement, les rapports entre les femmes et les hommes dans le monde méditerranéen.

Couverture Souple, 64 pages, 25,00 €

Textes: Philippe Mezescaze

ISBN: 978-2-36744-059-0

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Stage photo à Sanary-sur-Mer

Le portrait en situation, les 24 et 25 Mai 2014

"Réaliser un portrait In Situ, c’est rechercher l’équilibre entre le modèle, son attitude et l’environnement dans lequel on le photographie. Une approche si parfaitement maîtrisée par Denis Dailleux qu'il est aujourd'hui impossible de dissocier ses portraits des pays qui les ont inspirés, comme en témoignent ses photographies réalisées au Caire ou plus récemment au Ghana. A Sanary-sur-mer, Denis Dailleux aidera les participants à dompter les lumières solaires de la Méditerranée et les guidera dans les choix fondamentaux de cadres et d’arrière-plans permettant d’optimiser la réussite d’un portrait. Il abordera aussi les questions relatives à l’intervention – ou non – du photographe dans la pose, entre autres facteurs de la relation qui se tisse entre le photographe et son modèle. Une alchimie photographique que Denis Dailleux aime observer et comprendre pour lui-même et pour les autres."

Informations & inscriptions

Exhibition : Egypte, les Martyrs de la Révolution

Galerie FAIT & CAUSE (FRANCE) From 2014-01-09 to 2014-03-01

In Egypt, under Hosni Mubarak, colossal portraits posted on walls were not a practice of the times; surely the pyramids were enough to affirm the omnipotence of the Rais…

But what is it, nowadays, in Cairo with the portraits of the young martyrs who died as a consequence of the Arab Spring ? Their faces seem to have appeared only briefly on the walls of the city, to – very quickly – be torn away.

It is a particularity of the street in Cairo, to take over at an incredible speed, anything and everything. In a manner similar to the web, so important for the Arab Revolution, where images constantly travel, get posted, commented on, to finally disappear… Like on the walls, the mobilisation is instant, total and global. But short-lived. Hence this body of work with which I wanted to pay an homage to the victims, mostly extremely young men, who took the risk to confront, with bare hands, the armed forces. The portraits of the martyrs from Tahir square are no longer brandished by their friends, and yet it is very important to keep alive the memory of those young men, and as long as possible. 

 Denis Dailleux 

Book: Egypte, les Martyrs de la Révolution

60 photos couleur de Denis Dailleux, textes d'Abdellah Taïa et Mahmoud Farag.

Postface Amnesty International. 

Éditions le Bec en l'air, 140 pages, 28 €